Belle évolution pour Positive Workplace, le nouveau label RSE français, que Mediatico vous a fait découvrir dès sa création en 2019. A ce jour, il a déjà labellisé 45 entreprises, toutes accompagnées dans le cadre de leur transition sociale, sociétale et environnementale, au terme d’une démarche originale : loin de se contenter d’un formulaire de 200 questions pour les auditer, Positive Workplace les aide à progresser dans leur stratégie de développement durable et à embarquer avec elles toutes leurs parties prenantes. Charles-Henri Margnat, le fondateur du label que nous avons retrouvé cette année sur le salon Produrable, s’en explique : « Une stratégie RSE ne peut pas être faite en autonomie, nous interrogeons donc systématiquement les parties prenantes : salariés, clients et fournisseurs ».
Positive Workplace s’adresse aussi bien aux PME qu’aux ETI, aux filiales de grands groupes comme aux startups. Pour permettre à toutes de progresser dans leur stratégie RSE, le label a décidé de proposer une tarification à prix libre pour les organisations qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 150.000 € : « Notre souhait est de rendre la RSE accessible à toutes les entreprises, quel que soit leur budget. Les startups peuvent donc payer ce qu’elles veulent », poursuit Charles-Henri Margnat. Une démarche commercialement courageuse, qui témoigne d’un engagement certain.
Bientôt un palmarès des entreprises les plus responsables
Pour 2021, le label nourrit de fortes ambitions. Il entend notamment atteindre 150 entreprises labellisées, mais aussi dévoiler le premier palmarès des entreprises les plus responsables. A plus long terme, il compte bien accompagner toutes ses entreprises labellisées vers la neutralité carbone avant 2030… soit 20 ans avec les objectifs de l’Accord de Paris sur le Climat !
« L’objectif du label est de devenir une entreprise à mission et de rejoindre la communauté des entreprises à mission », nous annonce par ailleurs Charles-Henri Margnat. Introduite dans le droit français par la loi Pacte du 22 mai 2019, la qualité d’entreprise à mission correspond elle-même à une labellisation qui permet d’afficher et de garantir le respect d’engagements altruistes. Une entreprise à mission se donne ainsi une finalité d’ordre social et/ou environnemental, supérieure à son but lucratif.