A douze mois de la COP21, la grande conférence de l’ONU qui doit réunir 191 pays à Paris fin 2015, le climat est sur toutes les lèvres. Au coeur des discussions de la 3e conférence environnementale réunie la semaine dernière à l’Elysée, objet de la loi sur la transition énergétique d’octobre dernier, décrété grande cause nationale 2015 par le Président de la République, le réchauffement climatique fait bouger les politiques. Mais sans financements, rien n’est possible. Alors que font les financiers ?
L’argent public se raréfiant, l’heure est à la mobilisation des investisseurs privés et institutionnels. Or, ceux-ci travaillent le plus souvent avec notre argent : notre épargne, nos retraites, nos primes d’assurance… Les épargnants sont en droit d’exiger d’eux qu’ils investissent davantage dans la transition énergétique et le long terme. L’économie verte ne représente actuellement que 1% des portefeuilles d’investissement. Porter cette part à 10% d’ici 2020 serait un bon début.
Les citoyens mobilisés par la question climatique peuvent aussi investir sur des placements « responsables », dotés d’un label ISR ou d’un label Fonds Vert délivré, notamment, par Novethic. Une bonne façon de donner du sens à leur argent, qui fait parfaitement écho au petit livre « Pour une finance positive » (Editions Rue de l’Echiquier), rédigé par Philippe Zaouati et Hervé Guez, qui affirment que l’épargne est un facteur de transformation des entreprises et de toute notre économie.
Pour aller plus loin :
– Comprendre les enjeux de la COP 21 et suivre sa préparation
– En savoir plus sur le label « Fonds Vert » délivré par Novethic
– Découvrir « Pour une finance positive » de P. Zaouati et H. Guez (Mirova)