La société algérienne repose sur des traditions de solidarité, d’entraide et de collaboration, mais l’économie économie sociale et solidaire a cependant du mal à y émerger en raison d’une structuration entrepreneuriale faible. « Nous n’arrivons pas à créer de la valeur économique avec nos modes opératoires existants », reconnaît, dans cette interview vidéo accordée à Mediatico, Chams Eddine Bezzitouni, ambassadeur de Seedstars World en Algérie, une compétition internationale destinée aux start-ups innovantes des pays émergents.
Depuis 4 ans, l’événement Seedstars World réunit chaque année à Lausanne, en Suisse, plusieurs dizaines de start-ups technologiques venant des pays en voie de développement. La meilleure d’entre elles peut décrocher jusqu’à 1 million de dollars d’investissements.
Le représentant de l’Algérie cette année, l’entreprise Dalil, a créé une application offrant aux personnes malvoyantes une assistance visuelle dans leurs déplacements au quotidien à travers l’utilisation des caméras de leur smartphone. C’est peut-être avec ce type de compétition que le tissu de l’entrepreneuriat social en Algérie arrivera à se constituer.