Découvrez l’épisode 3 de notre série de podcasts “Ville solidaire, ville durable” consacré à “La Ronde des femmes”, un programme d’accompagnement périnatal pour développer l’accès aux soins et aux droits de santé des femmes, créé par la Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI) dans le quartier Belleville-Amandiers du 20e arrondissement de Paris.
Depuis 2020, la Fondation des solidarités urbaines a mené 5 appels à projets qui ont permis de soutenir une trentaine d’expérimentations et recherches-actions portées par des organismes d’intérêt général en Ile-de-France. Aujourd’hui, 15 de ces projets sont arrivés à leur terme et ont permis aux structures qui les ont menés d’en tirer des conclusions riches d’enseignements.
Pour diffuser ces résultats et inspirer les acteurs associatifs ou institutionnels qui souhaitent construire une ville plus solidaire et inclusive, nous avons choisi d’offrir un espace de partage d’expérience aux porteurs de projets dont nous avons soutenu les expérimentations.
Jusqu’à l’été, nous diffuserons les épisodes donnant la parole aux acteurs de terrain et chercheurs lauréats de notre premier appel à projets qui avait pour thème “Lutter contre l’isolement des personnes fragiles”.
Épisode 3 : Lola Chevallier pour le projet “La Ronde des femmes” de la FASTI
Au micro du journaliste Frédéric Vuillod, ce troisième épisode donne la parole à Lola Chevallier, coordinatrice des Actions femmes de la FASTI. Elle raconte le projet “La Ronde des femmes”, qui a fait l’objet d’une expérimentation soutenue par la Fondation des solidarités urbaines.
La Ronde des femmes, c’est à la fois un espace de parole et d’entraide, un accompagnement individualisé pour les démarches administratives, des ateliers d’art-thérapie, une permanence juridique…
L’objectif de ce programme est de répondre aux nombreuses problématiques auxquelles font face les femmes étrangères enceintes, ou mères de très jeunes enfants, qui sont en situation de précarité : prise en charge et suivi de grossesse tardifs ; précarité administrative ; errance en l’absence d’hébergement pérenne… Pour, au final, rompre l’isolement, libérer la parole, redonner confiance et ainsi améliorer le parcours de soin et l’accès aux droits en développant l’entraide entre femmes.