La biomasse représente peut-être l’or vert de demain, il est donc essentiel de veiller à sa pérennité. « Si, dans 15 ans, les prix de la biomasse flambent à cause d’une réduction de sa quantité car tout le monde est venu se servir, on sera en grande difficulté », indique en effet Jean-David Abel, vice-président de France Nature Environnement (FNE), dans cette interview vidéo accordée à Mediatico lors du premier forum BioRESP.
Or, pour que la biomasse puisse se renouveler, il est important que les process de la bioéconomie ne soient pas en concurrence avec les objectifs de climat et de respect de la biodiversité. Pour cette raison, le gouvernement doit mettre en place une « politique publique de régulation, d’incitation fiscale et de priorisation des usages », poursuit Jean-David Abel dans cette vidéo, prônant les vertus d’une bioéconomie locale, circulaire et zéro déchet.
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