Le décès accidentel de Christophe de Margerie, PDG de Total, place le groupe pétrolier français sous les feux de l’actualité. L’occasion, pour Mediatico, de s’interroger sur la présence de l’action Total dans certains fonds d’investissement socialement responsable (ISR), en dépit des controverses mises en avant notamment par les ONG : exploration pétrolière dans des zones protégées, production d’hydrocarbures dans des pays sous dictature, dégradation de l’environnement avec les gaz de schiste ou les sables bitumineux, diversification dans le charbon et le nucléaire, ou encore absence d’impôt sur les bénéfices en France quand le groupe dégage 11 milliards d’euros de profit net à l’échelle mondiale.
Les reproches sont légion, et pour cause : quand une entreprise s’affiche comme leader de son secteur, elle ne peut s’exempter d’une certaine dose de responsabilité à l’égard de la société, voire d’exemplarité. Pour autant, Total peut faire valoir certaines qualités en matière de responsabilité sociale de l’entreprise (RSE). Christophe de Margerie avait ainsi renoncé à toute exploration pétrolière dans le parc naturel des Virunga, classé par l’Unesco, en République démocratique du Congo (RDC). Le groupe s’engage aussi pour la diversité dans l’entreprise, contre les discriminations à l’embauche, pour la transparence à l’égard des actionnaires sur la rémunération du PDG… Des éléments qui entrent en ligne de compte, lorsque les gérants décident – ou pas – d’intégrer Total dans leurs fonds d’investissement socialement responsable. Mais deux autres raisons les poussent à accepter des valeurs pétrolières. A découvrir dans cette chronique de Mediatico, sur BFM Business.
Pour aller plus loin :
– En savoir plus sur les chiffres clés de Total, sur le site web de l’entreprise
– En 2011, Novethic évoquait déjà plusieurs controverses au coeur de l’assemblée générale de Total
– Plus de vidéos de MEDIATICO sur l’investissement socialement responsable