Une « oasis » hors du désert, c’est le projet audacieux imaginé par l’association Terra Flor dans la région de Toulouse, sur le modèle prôné par le philosophe Pierre Rabhi. Tiers-lieux, quartiers ou même communes, ces éco-lieux respectueux de l’environnement se développent peu à peu en France. Leur particularité : ils sont gérés par les citoyens.
Dans la région de Toulouse, Terra Flor souhaite se lancer en janvier 2018. « Nous avons décidé de créer un lieu qui vise l’autonomie alimentaire et énergétique, mais aussi une dynamique participative » explique Anaïs Gallo-Bragatto, co-fondatrice de Terra Flor dans cette interview vidéo accordée à Mediatico aux Grands Voisins, à Paris.
Le modèle économique n’est pas facile à trouver mais, en plus de leurs fonds propres, les cofondateurs misent à plus long-terme sur la vente de produits fermiers, sur un café associatif et sur des nuits en hébergement insolites pour financer le lieu. En attendant, une campagne de crowdfunding est en cours pour associer les habitants de la région au projet.
Camille Richir
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