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Manquements à la RSE : le vrai coût des sanctions pour les entreprises

L’agence de notation extra-financière Vigéo vient d’ausculter 2.500 entreprises cotées dans le monde, afin de déterminer ce que leur ont coûté les sanctions infligées au titre de manquement à la responsabilité sociétale de l’entreprise (RSE), explique Frédéric Vuillod, fondateur de Mediatico, dans sa chronique sur BFM Business. Outre le risque réputationnel (mauvaise presse, défiance des consommateurs…), le risque financier est particulièrement coûteux au titre :

 

95 milliards d’euros de sanctions

Sur la période 2012-2013, l’étude Vigéo nous apprend que 19% des entreprises auscultées ont fait l’objet d’une sanction, soit une entreprise sur cinq. Mais aussi qu’une même entreprise peut se faire épingler pour plusieurs motifs (1.000 sanctions infligées à 480 entreprises) et que la perte de valeur qui en découle est considérable : les entreprises mises en cause ont dû payer 95 milliards d’euros pour leurs manquements en matière de RSE !

 

Quels pays, quels motifs, quels entreprises ?

Dans cette vidéo, Frédéric Vuillod indique quels sont les pays qui sanctionnent le plus, quels sont les principaux motifs de sanction, et quelles sont les entreprises les plus sanctionnées. On y apprend par exemple que le laboratoire pharmaceutique américain Pfizer a été sanctionné 18 fois en l’espace de deux ans, ce qui lui a coûté 13% de ses bénéfices. Mais aussi que deux entreprises françaises figurent dans le Top15 des entreprises les plus lourdement sanctionnées : Sanofi et Total, deux poids lourds du CAC 40.

 

Comment l’ISR minimise les risques liés à la RSE

Alors que la RSE relève encore pour l’instant davantage d’initiatives volontaires que d’un droit contraignant, les entreprises découvrent l’existence réelle de risques légaux – et extrêmement coûteux – liés à leur responsabilité d’acteur économique. Les investisseurs et les épargnants qui choisiraient d’y investir courent exactement les mêmes risques. Mais les principes de l’investissement socialement responsable (ISR) permettent de minimiser ces risques, car l’ISR consiste notamment à :

  • investir dans des entreprises transparentes et ouvertes au dialogue
  • cibles les entreprises qui ont une vision sociale et environnementale à long terme
  • s’écarter des entreprises controversées pour réduire ses risques de placement

 

En investissant sur un placement financier doté d’un label ISR reconnu, l’épargnant réduit ses risques liés à la RSE.

 

 

Pour aller plus loin :

 

 

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