A la demande de la secrétaire d’État Olivia Grégoire, le think tank « Le labo de l’ESS » a publié le 8 janvier un nouveau rapport sur les Pôles territoriaux de coopération économique (PTCE). L’étude conclut à la pertinence du modèle pour penser l’après-crise.
Mais au fait, qu’appelle-t-on précisément un PTCE ? C’est un regroupement, sur un territoire donné, d’initiatives, d’entreprises et de réseaux de l’économie sociale et solidaire, associés à des PME socialement responsables, à des collectivités locales, à des centres de recherche ou encore à des organismes de formation.
Tous ces acteurs travaillent ensemble à construire une stratégie pour répondre à des besoins non couverts du territoire de façon durable. C’est par exemple le cas du « PHARES », sur l’Ile-Saint-Denis, ou encore de « Vivre Les Mureaux » dans les Yvelines.
Répartis sur tout le territoire français, 56 PTCE sont actifs à ce jour, qui ont été créés pour leur grande majorité entre 2013 et 2015. Aujourd’hui, selon l’étude, ils pourraient bien devenir un maillon essentiel du plan de relance national pour faire face aux conséquences économiques et sociales de la crise de COVID.
Comme l’indique Hugues Sibille, président du Labo de l’ESS en introduction du rapport, la force des PTCE tient à leur « savoir-faire en matière de coopération » et à « leur capacité d’innovation sociétale ». Selon lui, « ils correspondent aux enjeux de la période actuelle et méritent d’être relancés. »
Issue d’une enquête approfondie menée en collaboration avec les acteurs concernés, cette étude de 72 pages propose un diagnostic des actions menées, des leviers de développement possibles et des freins rencontrés.