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Gildas Bonnel, Sidièse : « Je veux être utile au monde, sinon cela n’a pas beaucoup d’intérêt »

D’où vient la défiance généralisée des consommateurs pour les marques, des salariés pour leur entreprise ou des citoyens pour la politique ? De quoi notre société est-elle malade ? Pour Gildas Bonnel, fondateur voilà vingt ans de l’agence de publicité Sidièse, la réponse est claire : « Les communicants portent une responsabilité énorme, car le consommateur-citoyen perçoit évidemment les dissonances » dans les messages véhiculés par la publicité et la communication des entreprises, explique-t-il dans le 9e épisode de notre podcast « Entreprises en Mission ».

En créant Sidièse, Gildas Bonnel avait un objectif simple : « Ne pas avoir mal au ventre en allant travailler ». Pas évident, surtout dans la communication ! Dès le début, son positionnement est donc différent des concurrents : responsable, éthique, aligné sur ses valeurs. Vingt ans plus tard, Sidièse réalise 4,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Et la voilà devenue entreprise à mission, officiellement depuis septembre dernier. Sa mission : « Par le conseil dans nos missions de communication, accélérer la transition de nos clients ». Un engagement de toujours, consacré officiellement dans les statuts. « Voilà qui clarifie », sourit Gildas Bonnel.

Dans ce 9e épisode de notre podcast « Entreprises en Mission », produit par Prophil et Mediatico, Gildas Bonnel nous dit les racines de son engagement, voit le greenwashing comme une « faille de culture », définit la performance économique comme un alignement à 100%, et nous révèle ses nouvelles ambitions : « Nous avons la responsabilité de grossir », assure-t-il ! Une nouvelle mission, pour continuer de changer sa part du monde.

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