L’ACTU

MEDIATICO – L’ACTU

Mayotte : l’ESS en première ligne pour la rentrée scolaire.

La cloche de l’école ne sonne plus partout, pour la rentrée scolaire à Mayotte. Environ 40 % des structures des bâtiments scolaires sont détruites et 39 écoles sont en incapacité de fonctionner sur 221, selon le rectorat de Mayotte. Beaucoup d’élèves n’ont pas retrouvé leur maison, ou ont reconstruit les bidonvilles avec le peu qu’il restait et certaines écoles sont toujours occupées par les sinistrés. L’incertitude générale règne dans ce département français dévasté.

Un champ de ruines. C’est ce qu’offre l’actuel paysage de Mayotte, après le cyclone Chido qui a ravagé l’archipel en décembre aussitôt suivi par la tempête Dikeledi début janvier. Les dommages sont colossaux, les destructions d’infrastructures sont massives, l’agriculture est ravagée et les services de bases sont totalement perturbés.

La mobilisation de l’Etat et des ONG

Les acteurs nationaux et régionaux apportent des soutiens phénoménaux pour rouvrir les écoles tant bien que mal. Un plan d’urgence de 10 à 20 millions d’euros devrait être mis en place par l’État d’ici la fin du mois, après l’examen du texte de loi par le Sénat, pour financer la distribution de biens de première nécessité (nourriture, eau, médicaments) et la remise en état des infrastructures essentielles (routes, réseau électrique). Des équipes médicales d’urgence de l’Armée de Terre ou de la Protection civile viennent en renfort depuis le cyclone.

Du côté des acteurs de l’ESS, plus de 10 millions d’euros ont été collectés par les ONG comme Médecins Sans Frontières, Action contre la Faim ou la Croix-Rouge. Pulse, filiale du Groupe SOS (le plus gros acteur de l’entrepreneuriat social en Europe), avait lancé un appel à dons quelques jours après le cyclone. Implanté de longue date à Mayotte pour venir en aide aux enfants depuis de nombreuses années, le Groupe SOS a contribué immédiatement à soutenir les populations en fournissant des secours d’urgence, notamment des produits de première nécessité, et en participant à la reconstruction.

(source photo : Franceinfo – ©AFP Photo / Sécurité civile / Handout)

M.M.

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