Sur une planète aux ressources limitées, quelle solution radicale permettrait à coup sûr d’éviter la destruction du capital vivant ? « La comptabilité écologique », répond Dorothée Browaeys, fondatrice de Tek4Life, dans cette interview vidéo recueillie au dernier salon Produrable. Objectif de cette démarche : inciter les entreprises à comptabiliser, outre leur performance financière, leur capacité à vivre en harmonie avec leur milieu social et environnemental. Il est en effet primordial de » transformer les modes de production pour les organiser avec le vivant », argumente Dorothée Browaeys.
Si l’on incluait le capital social et écologique dans le bilan comptable des entreprises, les dirigeants disposeraient d’une vision claire de leur impact positif ou négatif sur l’environnement. La comptabilité écologique deviendrait alors un véritable outil de décision, permettant d’améliorer sa gestion des déchets, sa consommation d’eau ou encore sa réduction des émissions de gaz à effet de serre. Une révolution !
Pour réfléchir ensemble ce concept a priori abscons, Tek4Life organise un procès-spectacle à la fois drôle et pédagogique, dont Mediatico est partenaire, le 30 septembre prochain au barreau de Paris. Lors de ce « Tribunal pour les Générations Futures » réalisé sur le modèle de ceux d’Usbek & Rica, Jacques Richard occupera le banc des accusés. Ce professeur d’économie à Paris-Dauphine a inventé le modèle comptable CARE (comptabilité adaptée au renouvellement de l’environnement). Il sera accusé de subvertir le capitalisme, de vouloir manipuler les tenants du système comptable actuel, ou encore de vouloir marchandiser la nature ! Un vrai-faux procès pour rire, comprendre et réfléchir, afin d’envisager un changement profond des normes comptables internationales, visant à mieux intégrer le vivant dans le fonctionnement des entreprises.
Participez au procès de Jacques Richard, le 30 septembre :
