L’objectif principal du gouvernement n’a pas varié : le plein emploi, le plein emploi, le plein emploi. Autrement dit, ramener la part de la population active au chômage de 7% actuellement, à 5%. Ainsi donc, un « projet de loi pour le plein emploi » a été proposé et adopté la semaine dernière en première lecture à l’Assemblée nationale.
Mais sa disposition la plus débattue affirme qu’il faudra désormais 15h d’activité minimum par semaine pour que les allocataires du RSA puissent percevoir leur revenu de solidarité active. Voilà qui soulève bien des questions… Va-t-on vers un travail forcé des personnes handicapées, des heures de bénévolat déguisées en travail, des formations obligatoires hors de son champ d’activité… ? Ou bien ces craintes sont-elles infondées ?
Et surtout, comment réagit sur le sujet l’économie sociale et solidaire, qui représente 14% de l’emploi privé en France ? Mediatico a interrogé deux actrices de l’ESS pour entendre leur position sur le sujet, dans son émission « ESS News – le Live », l’émission de Mediatico qui parle de l’actu au travers de l’ESS :
- Nathalie Hanet, présidente de Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC)
- Marie Doué Gossan, fondatrice et directrice de l’association Metishima
Où l’on parle évidemment du RSA, mais aussi de précarité de l’emploi, de l’intégration des exilés, de l’expérimentation Territoire zéro chômeur, ou encore de la nouvelle baisse des emplois aidés annoncée pour 2024 dans le secteur associatif.